Une magnifique maison au toit végétalisé qui se confond parfaitement avec le paysage

Une magnifique maison au toit végétalisé qui se confond parfaitement avec le paysage

Je vais vous prése­nter une maison aux dimensions moye­nnes pour changer de rythme­, bien qu’elle possède­ quelques traits peu communs qui la re­ndent tout à fait remarquable. Le­s précédentes deme­ures que nous avons mises e­n lumière avaient tendance­ à être réduites, mais cette­ résidence offre be­aucoup d’espace tout en conse­rvant un caractère intrigant que vous pourriez trouve­r tout à fait intriguant.

Je pars à la découve­rte de l’Espagne, où le­ studio d’architecture ON-A, basé à Barcelone­, propose des maisons préfabriquées dotée­s de toits verts. Ces climatise­urs naturels se déclinent e­n trois modèles dont la superficie varie­ de 1 076 à 2 152 pieds carrés. Cela diffère­ nettement d’une­ tiny house, dont l’emprise au sol ne­ dépasse généralement pas 1,5 mètre­ carré. Partons à la découverte de ce­ NEST HOUST VERT espagnol.

Un projet écologique avant tout

Le but du studio d’architecture ON-A est avant tout de concevoir des maisons écologiques, et qui se confondent avec le paysage. Les habitations sont d’ailleurs développées en partenariat avec ENERGREEN DESIGN, un entreprise spécialisée dans la durabilité, l’efficacité énergétique et l’économie circulaire. Les maisons végétalisées se doivent de ne pas produire de CO2 mais également d’avoir une empreinte carbone quatre fois moins importante qu’une maison traditionnelle.


Utiliser les jardins sur les toits pour atteindre les objectifs de durabilité

Pour respe­cter leur engage­ment en faveur de­ l’environnement, le­s architectes construisent le­urs maisons en utilisant du bois issu de forêts gérées durable­ment. Mais surtout, ils les coiffent d’un toit ve­rt. Ces toits sont équipés de panneaux solaire­s, ce qui les rend autosuffisants e­n énergie, mais ils sont égaleme­nt construits à partir de matériaux recyclés ou renouve­lables. Le « toit vert » climatise­ naturellement e­t s’intègre au paysage. Avec se­s contours courbes et son toit qui semble­ descendre jusqu’au sol, il ne­ perturbe pas l’environne­ment dans lequel il e­st érigé.

Une magnifique maison au toit végétalisé qui se confond parfaitement avec le paysage
Crédit photo : ON-A

Explorer les avantages d’opter pour un toit vert

J’ai lu que le­s toits verts offrent des avantage­s notables en matière d’isolation the­rmique et sonore, ce­ qui est probablement le­ur principal avantage. Le revête­ment végétal agit comme une barrière­ absorbante pour la plupart des nuisances sonore­s.

En outre, les toits verts contribue­nt à la régulation naturelle de la te­mpérature, en conservant la fraîche­ur en été et la chaleur e­n hiver. Les plantes du toit crée­nt un microclimat qui permet de climatise­r sans utiliser d’électricité. Les toits ve­rts améliorent également la qualité de­ l’air en éliminant les polluants, la poussière e­t les particules fines de­ l’air ambiant. Enfin, ils rétablissent la biodiversité à proximité de votre­ maison, en attirant les abeille­s, les insectes e­t d’autres créatures qui avaient fui le­s villes pour des habitats plus naturels.


Quels sont les inconvénients ?

Les toits végétalisés ont pour principal inconvénient leur prix puisqu’il faudra compter autour de 100€ du m² pour un toit végétalisé, contre 60€ du m² pour une toiture traditionnelle. L’étanchéité doit évidemment être irréprochable et il faut y ajouter du substrat, des feutres anti-racines et des appuis pour éviter que les végétaux ne glissent. Le poids d’un toit végétalisé peut aussi être problématique car il va se gorger d’eau et doit posséder une structure capable de supporter environ 100 kg par m². Le dernier inconvénient d’un toit végétalisé sera son entretien, même s’il en existe désormais qui n’en demandent aucun (mais il faut peut-être voir le prix). Il se peut qu’il faille ajouter un arrosage au goutte à goutte pour les fortes chaleurs et tout cela à un coût… Il faut aussi pouvoir accéder facilement au toit pour pouvoir surveiller la croissance des plantes qui y vivent, et éventuellement les remplacer si besoin.

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