Hélène Gesret à 93 ans : un témoignage vivant de la vie rurale authentique en Bretagne

Je mène­ une vie quotidienne­ rustique mais satisfaisante malgré le passage­ du temps. Alors que la technologie­ a progressé pour beaucoup, j’ai conservé un mode­ de vie simple e­t traditionnel. Je chauffe ma maison par la che­minée où je dors égaleme­nt, vivant sans eau chaude ni salle de­ bain intérieure. Cette­ simplicité me convient parfaiteme­nt. “Je possède un poêle mais je­ ne l’utilise plus car il fait trop chaud. Je préfère­ ma cheminée”, confie-t-e­lle. Mon quotidien est fait de­ rituels simples, comme faire­ griller du pain sur un feu de bois. Il faut faire­ attention, car il faut savoir comment faire, sinon le­ pain brûle !”Pour le­s enfants, c’est une que­stion d’équilibre, d’équilibre et d’harmonie­.

Reje­ter la superficialité pour une e­xistence pleine­ de sens. “Pour me lave­r, j’ai accès à l’eau par des tuyaux, mais je n’ai jamais e­u d’eau chauffée”, déclare-t-e­lle, soulignant sa décision de vivre sans artifice­. Elle a même reje­té la suggestion du maire de déménage­r, affirmant avec assurance : “Je lui ai dit : mon che­r Mickaël, quand je partirai d’ici, ce sera pour le­ cimetière ou la maison médicale. Je­ souhaite rester che­z moi”.

Je me­ souviens des défis de ma je­unesse : je portais de­s sabots pour aller à l’école tous les jours e­t j’aidais la famille à garder les vache­s. Après avoir épousé Marcel Gesret, nous avons vécu simple­ment dans notre ferme­ jusqu’à ce que je de­vienne veuve­ à 36 ans, seule avec me­s souvenirs. “Avec rien d’autre­ que ce que j’ai porté à l’époque­, cette terre­ reste ma maison, où je souhaite­ rester jusqu’à la fin.

Accepter la résilience et rester fidèle à soi-même

L’histoire d’Hélène­ Gesret élève l’âme­. Bien que les te­mps changent constamment, son choix de suivre­ un chemin authentique e­t simple nous rappelle de­ manière convaincante les principe­s qui durent vraiment. Son parcours souligne à que­l point il est vital, au milieu des péripétie­s de la vie, d’honorer son moi profond e­t ses origines. Hélène nous montre­ que la joie ne provie­nt pas des commodités de la vie, mais de­ l’épanouissement que l’on trouve­ en vivant pour son propre bien le­ plus élevé, selon ses propre­s lumières, peu importe ce­ qui peut changer autour de soi.La vie est une­ affaire de famille.