A la demande de collégiens, une commune du Finistère a installé des filtres à l’entrée des sorties d’eaux usées pour les mégots de cigarettes. Cibler? Prévenir la pollution marine, mais aussi limiter le nombre de mégots tout en sensibilisant la population.
Deux filtres à mégots devant les écoles
Toutes les occasions sont bonnes pour rappeler les effets nocifs des mégots de cigarettes sur l’environnement. En effet, au moins 130 000 mégots de cigarettes sont jetés chaque seconde dans le monde et une grande partie d’entre eux finissent dans la nature et les océans. Pourtant, un mégot de cigarette peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau ! Partant de ce constat, des élèves de CM1 de Sainte-Ursule dans la commune de Saint-Pol-de-Léon (Finistère) ont été à l’origine d’une initiative visant à lutter contre ce ravageur, explique Le Télégramme. dans un article. A partir du 23 mars 2021.
Des collégiens ont participé à des consultations avec le maire de la ville et le conseiller municipal responsable de l’environnement. L’école a ainsi pu solliciter des candidats mégots auprès des services techniques de la ville. Les deux filtres ont donc été installés à Saint-Pol-de-Léon, en face du Lycée ND-du-Kreisker et devant l’entrée du Collège Sainte-Ursule.
Protéger, valoriser et sensibiliser
Pour les collégiens, « la mer commence sur les quais de la ville ». En effet, le but de cette démarche est avant tout de sensibiliser la population au cycle de l’eau. En parallèle, il s’agit d’inciter les fumeurs à utiliser les box publics afin d’éviter que les mégots ne finissent à la mer. Par ailleurs, les collégiens souhaitent développer la signalétique comme forme de prévention. En effet, les utilisateurs doivent comprendre le processus et éviter que les filtres ne soient rapidement saturés de déchets de toutes sortes.
La formule ou le slogan forgé par les collégiens rappelle un autre procédé datant de 2019. Puis la ville de Polyguine (Loire Atlantique) a installé des panneaux informatifs avec la mention « Ici la mer commence, ne jetez rien » près des vannes des eaux pluviales. . Ces peintures comprenaient des images illustratives de mégots de cigarettes, ainsi que de liquides contaminés et d’autres excréments de chiens.
Parfois, des procédés plus originaux sont mis en œuvre pour tenter de contrer ce type de pollution au fur et à mesure que les gens en prennent conscience. En 2019, par exemple, le bar Une petite mousse à Grenoble a servi un temps de la bière ou une autre boisson non alcoolisée aux clients qui rapportaient 50 cl pleins de mégots.
