Le fait de travailler plus longtemps serait-il le bon secret de la longévité pour certains de nos aînés ? En tout cas, c’est ce que croit Irene Astbury, une des plus anciennes employées d’Angleterre.
En 1981, avec son mari, elle a ouvert une animalerie appelée Pet Food Supplies Ltd. Après le décès de son mari, Irene est restée très active dans son entreprise. À 96 ans, elle continue d’y travailler trois jours par semaine.
Poursuivre son activité pour vaincre l’ennui
» Je ne quitterai pas jusqu’à ce qu’on me demande de partir « , a dit Irène à la BBC. Sa petite-fille, Gayle Parks, travaille aux côtés de sa grand-mère tous les jours. » Elle a vraiment plaisir à venir ici et à se mettre dans le bain. Elle pourrait s’ennuyer à la maison. C’est sa vie », confie-t-elle au Mirror. » Elle aime discuter avec tous les clients. Elle sert les mêmes familles depuis des générations », ajoute-t-elle.
Des horaires de travail graduellement réduits depuis la pandémie
Avant l’apparition de la pandémie, Irène a continué à travailler cinq jours par semaine. Cependant, elle a diminué progressivement son activité. Aujourd’hui, cette arrière grand-mère de sept enfants travaille 25 heures et demie par semaine sur trois jours. Quelles sont ses tâches quotidiennes ? Elle définit les prix des articles derrière la caisse enregistreuse, s’occupe des factures et, bien évidemment, garde un œil sur les autres employés. Des missions qui lui permettent d’avoir un « but dans la vie », comme elle l’a confié à nos collègues de la BBC.
Une véritable source d’inspiration pour les générations futures
» Cela vaut mieux que de rester à la maison à se morfondre. Et puis je peux garder un œil sur tous les plus jeunes. De plus, je peux encore être debout, et c’est tout ce qui compte », a résumé la vieille dame à propos de sa présence dans le magasin. « Je ne compte pas m’arrêter. [Je ne veux pas rester à la maison », insiste-t-elle. Sa petite-fille, quant à elle, a déclaré à son propos : « Elle est une source d’inspiration, si mes quatre enfants peuvent suivre les traces de grand-mère, après avoir vu son éthique de travail, alors je pense que c’est vraiment bien. »
Une belle récompense pour Irène
Les longues années de dur labeur de la nonagénaire ont finalement été reconnues après qu’un client mystère l’ait nommée Femme de l’année du Cheshire. Gayle, sa petite-fille, a déclaré : » Nous ne savons pas du tout qui a désigné Grand-mère. Quand nous avons reçu l’appel nous annonçant qu’elle était sur la liste restreinte, nous pensions que c’était une blague ». Le titre décerné à Irène a perturbé la femme âgée ainsi que ses proches. « Nous avons reçu une lettre officielle et nous sommes restés bouche bée. On est tellement fiers d’elle. C’est merveilleux », a déclaré Gayle.
Des liens qui se sont tissés au fil des décennies
L’employée de 96 ans a aussi confié à BBC News qu’elle continue d’apprécier la compagnie de ses clients. En effet, certains sont devenus fidèles au magasin et entretiennent une véritable relation avec Irène depuis des décennies. « Parfois, des clients apportent des photos ou les lui montrent. Elle pose toujours des questions sur certaines familles et demande comment vont leurs enfants », a confié Gayle à l’Express.
Un chemin qui traverse les générations
» Des générations de clients viennent nous voir. Ils se souviennent de grand-mère quand le magasin a ouvert, puis elle a vu leurs familles devenir adultes. Il y a des clients qui achètent chez nous depuis 40 ans, et ce sont maintenant leurs enfants ou petits-enfants qui viennent », a partagé Gayle. Une belle histoire qui rend la famille Astbury fière.
